La commission "Juppé-Rocard" a publié son rapport pour l'emploi du grand emprunt national. Ce "grand emprunt" était à l'origine prévu à hauteur de 100 milliards d'€, et devait être ouvert aux particuliers. Il est ramené à 35 milliards d'€, et réservé aux institutionnels.
Le rapport a pour titre "INVESTIR POUR L’AVENIR Priorités stratégiques d’investissement et emprunt national".
A l'heure où le problème des finances publiques est la progression exponentielle de l'endettement, il est difficile de faire plus absurde que d'envisager le lancement d'une tranche supplémentaire d'endettement. En effet, voilà le message envoyé aux prêteurs de deniers : "nous sommes surendettés, et nous allons déployer notre inventivité pour chercher des sources d'endettement complémentaires".
D'autre part, je vous invite à examiner la composition de la commission. Ce sont à 90% des hauts fonctionnaires, et à 10% des donneurs de conseils professionnels. Il n'y a aucun représentant de l'industrie, du commerce ou des services aux particuliers. Alain Juppé et Michel Rocard sont tous deux anciens élèves de l'ENA.
Dans ces conditions, la commission présidée par deux ex-hauts fonctionnaires, et dont les rapporteurs sont des hauts fonctionnaires, est-elle capable d'appréhender les contraintes de ce qui reste du secteur productif en France ? Un marxiste dirait que "c'est la classe dirigeante qui spolie le pouvoir des producteurs" !
Le rapport de la Commission "Juppé-Rocard" est beau, bien présenté, gonflé d'un affichage de bonnes intentions. Je vous laisse juger par vous-même :
cliquer ICI pour voir le rapport.
Le rapport a pour titre "INVESTIR POUR L’AVENIR Priorités stratégiques d’investissement et emprunt national".
A l'heure où le problème des finances publiques est la progression exponentielle de l'endettement, il est difficile de faire plus absurde que d'envisager le lancement d'une tranche supplémentaire d'endettement. En effet, voilà le message envoyé aux prêteurs de deniers : "nous sommes surendettés, et nous allons déployer notre inventivité pour chercher des sources d'endettement complémentaires".
D'autre part, je vous invite à examiner la composition de la commission. Ce sont à 90% des hauts fonctionnaires, et à 10% des donneurs de conseils professionnels. Il n'y a aucun représentant de l'industrie, du commerce ou des services aux particuliers. Alain Juppé et Michel Rocard sont tous deux anciens élèves de l'ENA.
Dans ces conditions, la commission présidée par deux ex-hauts fonctionnaires, et dont les rapporteurs sont des hauts fonctionnaires, est-elle capable d'appréhender les contraintes de ce qui reste du secteur productif en France ? Un marxiste dirait que "c'est la classe dirigeante qui spolie le pouvoir des producteurs" !
Le rapport de la Commission "Juppé-Rocard" est beau, bien présenté, gonflé d'un affichage de bonnes intentions. Je vous laisse juger par vous-même :
cliquer ICI pour voir le rapport.
.
Mais toutes les lignes de dépense présentées correspondent à des organes déjà existants, à des fonctions déjà existantes, et ont pour effet une augmentation de l'emprise du politique sur l'économique, moyennant la création de nouveaux organes administratifs.
La confusion entre le pouvoir politique et le pouvoir économique emporte l'adhésion du colbertiste Juppé, comme celle du socialiste Rocard. La confusion est leur terrain d'entente.
.
Cessons d'insulter la réalité. Je propose la suppression du "grand emprunt", et la présentation d'excuses aux contribuables pour l'argent dilapidé dans cette énième commission.
Cessons d'insulter la réalité. Je propose la suppression du "grand emprunt", et la présentation d'excuses aux contribuables pour l'argent dilapidé dans cette énième commission.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire