L'excès de rémunération des dirigeants du CAC40 grève-t'elle la capacité de l'entreprise à payer ses salariés ?
Calculons.
Le total du chiffre d'affaires des entreprises du CAC 40 est d'environ 1.000.000.000.000 €(mille milliards d'€).
La rémunération d'un dirigeant d'une entreprise du CAC40 tourne autour de 2.000.000 d'€ par an.
Le total de la rémunération de tous les dirigeants du CAC40 représente donc 40 X 2.000.000 € = 80.000.000 d'€. Avec 40% de charges, le coût salarial total pour les entreprises du CAC40 est donc de 80.000.000€ X 1,4 = 112.000.000 €
Quel est donc le pourcentage de chiffre d'affaires utilisé pour rémunérer les dirigeants du CAC40 ?
(112.000.000 X 100)/ 1000.000.000.000 = 0,0112%
Si l'on décide que le patron doit désormais être bénévole et répartir ses revenus, un salarié touchant 1400€ nets par mois bénéficiera d'une augmentation annuelle de 1,88€.
Si l'on décide que le patron doit diviser ses revenus par deux, l'augmentation annuelle sera de 94 centimes.
A l'inverse, si l'on multiplie par 10 le salaire des patrons du CAC40, et que l'on réussit à drainer les meilleurs dirigeants d'entreprise du monde, c'est le salarié de base qui en profite. Son augmentation de rémunération et ses perspectives d'évolution seront autrement plus fortes que ces 1,88 € ou ces 94 centimes par an.
Soyons justes dans le raisonnement. Le salarié de base dans une entreprise du CAC40 a donc un intérêt objectif à avoir un patron payé 20.000.000 d'€, soit dix fois plus qu'aujourd'hui, et menant une entreprise florissante, plutôt qu'à avoir un patron payé 1.000.000 d'€ et faisant une gestion moyenne.
D'ailleurs, quel est donc ce monde où l'on idolâtre les footballeurs d'exception, et où l'on jalouse les patrons d'exception, en se penchant de façon exclusive sur les excès commis ?...
Je propose de conserver le droit pour chaque entreprise de fixer la rémunération des dirigeants, sauf pour les entreprises qui ont touché de l'argent public en vertu d'une décision spécifique.
En cas de versement particulier d'argent public, il est légitime que le niveau des rémunérations fasse l'objet d'un droit de regard.
Observons à ce sujet que le versement d'argent public à une entreprise est en soi une anomalie fondamentale. C'est la manisfestation d'une confusion entre le pouvoir politique et le pouvoir marchand. L'affairisme politique est la voie ouverte à toutes les dérives.
Pour illustrer l'accélération de cette dérive, citons les noms de Bush, de Berlusconi, et de leur pâle imitateur qui sert de président à la France.
Calculons.
Le total du chiffre d'affaires des entreprises du CAC 40 est d'environ 1.000.000.000.000 €(mille milliards d'€).
La rémunération d'un dirigeant d'une entreprise du CAC40 tourne autour de 2.000.000 d'€ par an.
Le total de la rémunération de tous les dirigeants du CAC40 représente donc 40 X 2.000.000 € = 80.000.000 d'€. Avec 40% de charges, le coût salarial total pour les entreprises du CAC40 est donc de 80.000.000€ X 1,4 = 112.000.000 €
Quel est donc le pourcentage de chiffre d'affaires utilisé pour rémunérer les dirigeants du CAC40 ?
(112.000.000 X 100)/ 1000.000.000.000 = 0,0112%
Si l'on décide que le patron doit désormais être bénévole et répartir ses revenus, un salarié touchant 1400€ nets par mois bénéficiera d'une augmentation annuelle de 1,88€.
Si l'on décide que le patron doit diviser ses revenus par deux, l'augmentation annuelle sera de 94 centimes.
A l'inverse, si l'on multiplie par 10 le salaire des patrons du CAC40, et que l'on réussit à drainer les meilleurs dirigeants d'entreprise du monde, c'est le salarié de base qui en profite. Son augmentation de rémunération et ses perspectives d'évolution seront autrement plus fortes que ces 1,88 € ou ces 94 centimes par an.
Soyons justes dans le raisonnement. Le salarié de base dans une entreprise du CAC40 a donc un intérêt objectif à avoir un patron payé 20.000.000 d'€, soit dix fois plus qu'aujourd'hui, et menant une entreprise florissante, plutôt qu'à avoir un patron payé 1.000.000 d'€ et faisant une gestion moyenne.
D'ailleurs, quel est donc ce monde où l'on idolâtre les footballeurs d'exception, et où l'on jalouse les patrons d'exception, en se penchant de façon exclusive sur les excès commis ?...
Je propose de conserver le droit pour chaque entreprise de fixer la rémunération des dirigeants, sauf pour les entreprises qui ont touché de l'argent public en vertu d'une décision spécifique.
En cas de versement particulier d'argent public, il est légitime que le niveau des rémunérations fasse l'objet d'un droit de regard.
Observons à ce sujet que le versement d'argent public à une entreprise est en soi une anomalie fondamentale. C'est la manisfestation d'une confusion entre le pouvoir politique et le pouvoir marchand. L'affairisme politique est la voie ouverte à toutes les dérives.
Pour illustrer l'accélération de cette dérive, citons les noms de Bush, de Berlusconi, et de leur pâle imitateur qui sert de président à la France.
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