Le Président de la République
annonce une réduction des dépenses publiques, selon les recommandations de la Cour des Comptes, et dans la lignée du traité budgétaire européen.
Le Président horripile les
économistes de gauche, qui au contraire défendent leur théorie en faveur du déséquilibre des comptes publics ( Le Monde, 2 Octobre 2012).
Mais au-delà de la théorie
économique, quelle est la réalité ?
Sur 100€ dépensés en France, 56€
sont des dépenses publiques. C’est le montant le plus élevé parmi les pays de l’OCDE.
La moyenne des pays
de l’Union Européenne est de 46€.
Les dépenses excessives déséquilibrent en effet les comptes publics. Mais surtout, dans la réalité quotidienne,
l’hémorragie de dépenses exige des prélèvements
obligatoires qui écrasent les entreprises et épuisent le pouvoir d’achat des
ménages.
Toutefois, les français sont
attachés à leur système public protecteur malgré ses défauts.
Dès lors, la réduction des
dépenses serait-elle une chance ou une menace ? Risque-t’on la destruction
du « modèle français » ?
Pour calmer les économistes
horripilés, invitons-les à regarder l’évolution des dépenses au cours des
cinquante dernières années. Voilà depuis 1961 le volume des dépenses publiques
en Euros, pour 100 Euros dépensés :
Jusqu’en 1966, les dépenses publiques étaient inférieures
à 40€ sur 100€ dépensés. Pourtant, en 1966, le modèle social français institué
en 1946 sur la base des décisions du Conseil National de la Résistance avait déjà vingt ans d’existence.
Aujourd'hui, l'excès de dépenses par rapport à 1966 représente 325,4 milliards d'Euros*. Par comparaison, le montant cumulé de la TVA, de la CSG, de l'Impôt sur le Revenu, et de l'Impôt sur les Sociétés, représente 325,2 milliards d'Euros**. Le retour à une gestion saine permettrait donc d'apurer la dette publique, puis de supprimer ces quatre prélèvements obligatoires !
Imaginons un pays sans TVA, sans CSG, sans Impôt sur le Revenu, et sans Impôt sur les Sociétés. L'enfer fiscal français se transformerait alors en paradis fiscal, et l'économie retrouverait sa dynamique et son optimisme des années 50 et 60. Le "modèle français", loin de disparaître, mériterait au contraire à nouveau son nom. Les multiples solutions pratiques pour revenir à cette saine gestion sont développées dans le présent blog.
D'ailleurs, est-ce un hasard complet si l'économie se portait si bien dans les années 50 et 60 ?
On pourrait objecter que le prix du pétrole et la concurrence mondiale expliquent nos difficultés à partir de la moitié des années 1970. Mais alors, pourquoi d'autres pays, soumis à des contraintes extérieures identiques, réussissent-t'ils mieux ?
Aujourd'hui, l'excès de dépenses par rapport à 1966 représente 325,4 milliards d'Euros*. Par comparaison, le montant cumulé de la TVA, de la CSG, de l'Impôt sur le Revenu, et de l'Impôt sur les Sociétés, représente 325,2 milliards d'Euros**. Le retour à une gestion saine permettrait donc d'apurer la dette publique, puis de supprimer ces quatre prélèvements obligatoires !
Imaginons un pays sans TVA, sans CSG, sans Impôt sur le Revenu, et sans Impôt sur les Sociétés. L'enfer fiscal français se transformerait alors en paradis fiscal, et l'économie retrouverait sa dynamique et son optimisme des années 50 et 60. Le "modèle français", loin de disparaître, mériterait au contraire à nouveau son nom. Les multiples solutions pratiques pour revenir à cette saine gestion sont développées dans le présent blog.
D'ailleurs, est-ce un hasard complet si l'économie se portait si bien dans les années 50 et 60 ?
On pourrait objecter que le prix du pétrole et la concurrence mondiale expliquent nos difficultés à partir de la moitié des années 1970. Mais alors, pourquoi d'autres pays, soumis à des contraintes extérieures identiques, réussissent-t'ils mieux ?
Serait-on à ce point incapable d’atteindre le niveau d’efficacité
et de pertinence que nous avions dans les années 50 et 60 ? La gestion de la chose publique
s’est-elle à ce point dégradée que nous serions incapables de revenir à des
équilibres raisonnables ?
La Suède, le Canada, la Nouvelle Zélande, ont suivi avec
succès la voie de la réduction des dépenses publiques. Serions-nous à ce point
centrés sur nous-mêmes que nous serions aveugles à la réalité de ces pays ?
De grâce, chers économistes,
regardez l’Histoire, regardez les autres pays. Prenez de l’air ! A
défaut de vous convaincre, cela aura la vertu de modérer vos certitudes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire